lundi 16 mai 2011

Jean-Jacques Lafon


Tournée Age tendre et Têtes de bois
Jusqu’au mois de mars 2012
Au Palais des Congrès du 19 au 22 janvier

Un « Géant » au grand cœur



« Quand je la regarde, moi l’homme-loup au cœur d’acier, devant son corps de femme, je suis un géant de papier… » Avec ce tube né en 1985, Jean-Jacques Lafon en a ému des dames et des demoiselles ! Garçon discret, la chanson n’est que la partie émergée de son iceberg artistique et humain car il consacre beaucoup de son temps à la peinture et à l’humanitaire.


A votre tour, vous intégrez la fameuse tournée Age tendre et Têtes de bois ?
C’est fabuleux. Chanter avec soixante musiciens, ça ne se refuse pas.
Vous devez connaître tous les artistes qui partagent l’affiche avec vous…
Hormis Demis Roussos que je ne faisais que croiser, je connaissais tout le monde. Je m’entends très bien avec Patrick Juvet, qui m’a écrit la mélodie d’Il pleut sur mon dernier album, Hervé Vilard et Alice Dona qui a ont un humour que j’adore. Il n’y a pas une personne qui soit désagréable. C’est exceptionnel… Je ne chante que Le Géant de papier, d’abord avec le grand orchestre, puis a cappella ; ce qu’il fait qu’elle dure sept minutes.
En 2012, vous fêterez vos 30 ans de carrière…
Je ne les ai pas vus passer ! J’ai toujours donné pas mal de galas. Je fais 100.000 km par an en voiture. Ça n’a jamais autant marché que maintenant. Je me suis longtemps produit au Moyen-Orient. Même si ça a été au détriment de ma carrière française, je ne regrette rien car j’ai vécu des moments rares.
Avez-vous d’autres activités que la chanson ?
La peinture. C’est ma deuxième passion. C’est quelque chose qui fait partie de moi. J’ai présenté ma première exposition, sur le thème des gardiens de la Terre Sainte, au Moyen-Orient. En ce moment, on peut la voir à Bar-sur-Aube, le fief des Templiers. On peut découvrir mes tableaux sur Internet, sur le site d’Age tendre…
Avez-vous d’autres pôles d’intérêts ?
Je me consacre aussi beaucoup à l’humanitaire via la naturopathie, et plus particulièrement l’aromathérapie. J’ai été touché par le nombre de gens malheureux en Afrique. J’ai rencontré le docteur Jean-Pierre Willem, le fondateur de l’ONG Les Médecins aux pieds nus. J’ai suivi ses cours et j’ai décidé de lui apporter mon soutien. Je travaille aussi beaucoup sur la musicothérapie vibratoire, une spécialité que je vais essayer de développer.
Où en êtes-vous sur le plan artistique ?
Je viens de sortir un nouvel album, Le Jardin de mon père… J’ai retrouvé le goût de composer. Pendant cinq ans, je n’en avais plus envie. En ce moment, j’ai une pêche terrible. J’ai des projets de musiques de films. Il n’y a plus de temps à perdre…

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